[RISITAS] Tranches d’une vie trop calme.
L’auteur
Auteur: Trituremoa
Topic: [RISITAS] Tranches d’une vie trop calme.
Le Risitas
Salut les kheys.
A force de lire des Risitas, j’ai bien envie d’en écrire un.
Donc je vais raconter ma vie, je préviens tout de suite, y aura rien de très passionnant, rien de complétement dingue, juste des tranches de vies. Je suis un gars comme vous le kheys, donc ça pourra vous paraitre déjà vu. Ceux qui veulent du spectaculaire, vous pouvez passer votre chemin.
Y aura du cul et des histoires de cœur, des coups bas et des fêtes trop alcoolisé, mais ça sera pas sur les premiers chapitres.
Après j’aime bien rire, donc on va essayer de tourner ça de la bonne manière. Le rythme sera en dent de scie, et j’abandonnerai sans doute au chapitre 2, mais on s’en fout.
Bref, allons-y.
Chapitre 1 : Une vie bien paisible
Je vais naitre début des années 90, je fais donc parti de la meilleure génération possible. (Non.)
Mes parents sont des sacrés loustiques. Mon père a 34 piges à ma naissance, il tient un magasin de HiFi haut de gamme dans le centre branché parisien.
En vrai il a trimé, il est parti de rien (littéralement), et il a monté sa petite affaire seul, qui a fini par exploser. Une réussite comme on les aime
Du moins en apparence.
Ma mère est une sacrée belle femme. Franchement je pense que c’était un solide 9/10 à l’époque, et qui a un gros passé de décadente
Mais qui a fini par se calmer et à trouver dans mon père ce qu’elle voulait, un gars au charisme fou, pas super bg mais drôle, et avec une situation.
Aucun diplôme, elle s’est formée seule également, et bosse dans le milieu de la nuit, en co-gérant plus ou moins diverses boites e.de nuits branchées. Un beau milieu de merde.
En vrai je pourrai vous faire un Risitas entier sur mes darons, vu leur jeunesse, mais ce n’est pas le sujet.
2 ans après mois viendra mon frère, on l’appellera Kevin.
A l’époque je suis plutôt un beau bébé/enfant. Non pour de vrai, ma maman me le disait hein !
Du coup comme elle s’ennuie un peu en journée (elle ne bossait que de nuit), elle s’est mise à me faire faire du mannequinat enfant.
Et le pire, c’est que ça marche. Je ferai plusieurs couvertures de magazines en tant que bébé, y aura même pas tête dans des PUBS du métro. Une pub télé en grandissant (3ans), beaucoup de magazines de vêtements enfants, et même un défilé de mode vers mes 5 ans (transmis en direct sur canal+ à l’époque).
Je passais bien à l’image et j’étais très docile sur les plateaux, donc j’en ai fait pas mal à l’époque.
Ça m’a d’ailleurs mis un beau pactole de côté, que j’ai pu toucher à mes 18 ans, mais on y reviendra.
A côté de ça j’avais une vie normale. Je regardais les tortues ninjas ou DBZ à la télé, j’allais à l’école, j’avais des copains et même un frère pour m’occuper. Un soir je suis rentré et mon père faisait un truc chelou : il jouait avec la télé
Genre il contrôlait un petit bonhomme. C’était trop, ma première rencontre avec un jeux vidéo me paraissait beaucoup trop pleine de promesses
Il a même sorti une seconde manette pour que je joue avec lui, je jouais le petit bonhomme vert et lui le rouge.
Bon, j’avais 3 ans, j’étais nul, mais ça restera gravé. Mario sur NES, le premier contact vidéo-ludique.
La maternelle ça allait. On a vite compris que je ne serai pas un artiste vu mon incapacité à faire des trucs manuels. Genre dessiné sans dépasser c’était un concept inatteignable pour moi.
Ecrire mon prénom d’une jolie façon, impossible aussi, c’était toujours moche.
Jamais fait un dessin un minimum beau pour que ma mère l’encadre, ça la faisait bien rire d’ailleurs.
Heureusement, comme beaucoup de khey j’imagine, je savais compter. Et j’aimais bien ça. Ma mère l’a remarqué et me faisait faire des petites additions sur un bloc note, j’étais heureux. C’est fou comme ce genre de souvenir peut vous rendre nostalgique. J’étais là, à coté d’elle qui repassait et je m’appliquait pour lui faire plaisir du haut de mes 5 ans.
Un jour elle m’a fait une soustraction du genre négative du genre : 5 – 6 = ?
Je ne comprenais tellement pas le principe que j’ai fondu en larme, mon cerveau avait littéralement buggué. La fragilité, ça se prépare jeune.
Et donc. Des parents qui s’aiment, une belle et grande maison, je savais déjà faire du vélo sans les roulettes, j’avais même deux vélos, une chambre avec un poster Son GOKU quand même, une passion naissante pour les jeux vidéo avec un père qui adore ça, un avenir de mannequin, bref, que pouvait-il bien se passer pour que rien ne se déroule comme prévu hein ?
Rien. Absolument rien… n’est-ce pas ?
N’EST-CE PAS ?