[RISITAS] C’est pas passé loin…
L’auteur
Auteur: heldogar
Topic: [RISITAS] C’est pas passé loin…
Le Risitas
Yo les kheys. J’suis un newfag et pourtant je vous propose de vous raconter mon histoire 100 % no fake en RISITAS sur ce qu’il m’est arrivé y a 3 ans quand j’étais en première.
Si vous aimez, n’hésitez pas à me le dire
Déjà, il faut savoir que j’étais puceau
Que j’avais aucun ami dans la classe (j’en avais quelques uns dans d’autres classes cela dit)
Et que j’étais persuadé que le style dark Sasuké m’allait bien
—
L’histoire commence donc un mardi du mois d’octobre en cours d’histoire-géo
J’arrive un peu en retard car je voulais éviter d’attendre tout seul devant la porte
Tout le monde était déjà installé
Il ne restait que trois places : une à côté d’une 8/10 entourée d’un groupe de copine (mais y avait pas de chaise) et deux autres sur une table juste en face de la prof
Je me dirige d’un pas décidé vers la table en feintant une noirceur à la sasuké dans le regard
Et là, la prof, une grosse de 150 kilos, qui prenait la feuille pour les absences, me demande : “bah Antoine, pourquoi tu te mets pas à côté de Stéphanie ? ”
Je ne m’y attendais tellement pas que je l’ai regardé pendant 30 secondes sans rien dire
Figé en plein milieu de la classe comme un con
J’entendais déjà les autres se foutre de moi
Puis je reprends mes esprits et lui réponds :
“Euh… c’… c’est à dire… que… que y a pas de chaise… et… j’… j’aime être… d… devant… Héhé”
“Elle va pas te manger stéphanie tu sais”
Dans la panique, je tire une des chaises et m’assois aussitôt dessus
Un des pieds arrêtait pas de bouger
Je m’étais déjà assez fait remarquer
Du coup, je cale ma jambe pour pas tomber et me prépare à passer l’heure à prier pour que la chaise ne lâche pas
La prof commence à faire l’appel, moi je sors mes affaires
Toujours en faisant de petits mouvements pour pas que la chaise se casse
Le cours commence alors normalement
Comme à chaque fois, les perturbateurs du fond font leurs singeries
Les filles rigolent et bavardent
Et moi je note le cours en silence
Puis, une heure plus tard, ma prof s’interrompt et nous annonce que dans deux semaines nous aurons des exposés en groupe à faire
Et qu’elle veut que les groupes soient constitués tout de suite
Des exposés en groupe… je détestais ça
D’habitude, je m’arrangeais pour négocier avec la prof pour être seul
mais là, elle les voulait tout de suite
Elle devait vouloir éviter mes négociations en fin de cours
Du coup, tout le monde commence à se demander les uns les autres s’ils veulent se mettre ensembles
Moi je fais genre d’être absorbé par les notes que j’ai prises
J’ai dû relire 4 fois la même phrase
Puis, après quelques minutes, la prof demande les groupes formés en cochant sur une feuille ceux qui sont ensembles
Une fois le compte fait, elle relit sa feuille et dit :
“Il ne reste que Antoine. Avec qui veux-tu te mettre ?”
“Euh… c’es… c’est à dire… que…j’…j’aurais voulu… le faire seul si possible ?”
“Ah non, c’est un travail à plusieurs, il va falloir te trouver un groupe”
“C’est… vraiment… ob… obligé ?”
“Oui oui” “Qui veux se mettre avec Antoine ?”
Evidemment, silence dans la classe
D’ailleurs, depuis le début du cours, la classe n’a jamais été aussi silencieuse
“Ne soyez pas timide, il ne va pas vous manger”
Mais pourquoi est-ce qu’elle disait toujours ça ? Elle pense qu’à bouffer c’est pas possible
(Celà dit, ça expliquerait bien des choses sur son poids)
“Personne ? Bon, on va te mettre dans un groupe au hasard… [elle relit la feuille de groupe] avec Stéphanie, Barbara et Sophie, ça t’ira ?”
“Ooooooh non”, lancent au même moment deux filles du groupe
“Je te note dans ce groupe Antoine; va t’asseoir avec elles, vous allez commencer à travailler dès aujourd’hui”
Je sais pas quoi faire, alors je me lève et me dirige vers Stéphanie pour m’asseoir à côté d’elle
Elle retire ses affaires et ne dit rien
J’arrive pour m’asseoir mais j’avais oublié qu’il n’y avait pas de chaise
“Pfff j’suis trop blasé” dit alors une des filles
Je fais l’air de rien et me dépêche d’aller chercher ma chaise
Je la ramène et m’assois dessus
Merde, j’ai repris la chaise pétée