[RISITAS] Mon année AUPAIR à SAN FRANCISCO
L’auteur
Auteur: DoloresPark
Topic: [RISITAS] Mon année AUPAIR à SAN FRANCISCO
Le Risitas
Alors, me revoilà assez vite
Les 11 premiers chapitres : https://risific.fr/mon-an -annee-aupair-a-san-francisco/
Chapitre 12 : « The Wind Cries Mary »
Connaissant Aline et sachant qu’elle ne parle jamais de ça, je me doute bien que c’est un coup de Nina et Audrey.
Mais je décide de rentrer dans son jeu, je réponds juste par un pouce.
Je me prépare et j’y vais vers 18h à pied, c’est pas très loin. Quand j’arrive, Aline, Nina et Audrey sont déjà prêtes. L’espagnol a prévu de n’arriver que plus tard. Et Alicia, la swissesse, passera un peu malgré son interdiction de sortir.
On se fait un barbecue, on boit des bières, l’ambiance est bonne. Son host est super sympa aussi. Je m’entends bien avec lui et j’arrive à négocier la conduite de la Tesla model Y.
Il est ingénieur chez cette entreprise donc il conduit les prototypes. Il est de bonne humeur, il accepte même que Nina et Audrey fument sur la terrasse. Alors que la cigarette c’est pas une histoire d’amour avec les américains.
personne ne fume dans les rues d’ailleurs, c’est agréable.
On joue aux cartes dehors, on discute des prochains voyages que l’on va faire et que l’on peut faire. On rigole aussi tous biens. Bref rien d’anormal et de spécial. Pedro l’espagnol arrive, on fait un bière pong.
Aline est super maladroite dans la vie de tous les jours. Elle fait que de tomber, de s’étouffer quand elle boit, de tout casser, de se prendre des murs dans la maison… bref vous voyez le genre.
Évidemment ça ne rate pas, elle essaye de rattraper la balle, trébuche et s’écroule dans la table qui finit éclatée par terre.
On fait des jeux de cartes sur la terrasse, la nuit tombe et il fait un peu plus froid. On improvise un rugby, je me fais sauter dessus par les trois filles présentes. Sans jamais lacher le ballon.
On continue par discuter tranquillement. Chacun va souvent aux toilettes, ca fait pisser la bière.
Lorsque Aline se déplace pour y aller, je montre le fameux message d’un air innocent à Audrey et Nina. Elles font genre elles sont étonnées et me font des clins d’œil. Alors que je sais très bien que c’est une blague de leur part.
Je sais très bien qu’Aline est incapable de sortir un truc pareil.
Mais je joue toujours le jeu de je ne sais pas.
Je pense qu’elles veulent juste voir le malaise que cela provoquera si je tente qqch avec Aline.
Aline revient et la soirée continue à l’intérieure parce qu’il fait trop froid dehors (micro climat de SF, passé 20h il fait moins de 13°).
On continue de boire et on a tous rapidement un coup dans le nez.
On mange le gâteau d’anniversaire, un cheesecake affreusement sucré.
L’ambiance est vraiment très bonne.
Nina part un moment aux WC dans le basement, et Aline la suit. Pendant ce temps je déconne pas mal avec l’espagnol et Audrey. On ne verra pas Nina et Aline pendant bien 20 min. Pas grave, on se tape un gros délire je sais plus pourquoi.
Puis revoilà Nina. Elle est bien pétée, et me sort « DoLOreeessss AliNE eLle EsT PoR Toiiiii », « TU lUI plais Bien A lA PetiTe Aline, c’est RaRE Quand Ca ARRivE » puis finit par « En plus elle est trop bonne».
A ce moment je ne sais pas trop si elle se fout de moi ou si elle dit la vérité. Vu le temps qu’elles sont restées en bas, ca ne m’étonnerait pas qu’elles aient discuté de ça.
Nina me dit alors qu’elles ont parlé vite fait de moi et que je plais à Aline et que c’est vraiment rare que cela arrive.
Puis elle finit par « Et tu sais quoi ? En plus elle est vierge, elle l’a jamais fait »
En vrai ça ne m’étonne pas tant que ça, je m’en doutais pas mal.
Audrey entend tout et me dit avec un sourire « tu vas déflorer la petite Aline ».
Je suis assez touché, je ne me doutais pas que je plaisais aussi à Aline, parce qu’elle ne montre vraiment rien. Elle cache très bien son jeu.
On va tous en bas au basement pour pas faire de bruit. Mais Pedro et Nina restent en haut. On se pose Audrey, Aline et moi sur le lit de Nina, et je sais pas pourquoi mais on commence à se faire des chatouilles. Je suis grave chatouilleux, mais alors Aline… incroyable.
Non ca ne finit pas en plan à trois.
Quelqu’un ouvre la porte, c’est le host de Nina. Il nous voit comme ca les trois dans un lit
Il bredouille en demandant si on a pas vu Nina. On lui répond qu’elle est dehors sur la terrasse.
3mn plus tard, Nina arrive dans la chambre avec Pedro. Elle nous dit qu’on doit partir parce que ca commence à faire tard et que son host travaille le lendemain. Il doit être environ 2h40.
Puis Nina me dit « Je crois que je suis dans la merde. J’étais en train de sucer Pedro sur la terrasse et je pense que host dad m’a vu »
Mais
Bordel elle peut pas s’en empêcher.
Du coup je peux pas dormir dans la chambre d’amis, on doit tous partir
Moi je suis censé rentré à pieds, mais Audrey à sa voiture. Nina dit à Aline « tu dors chez Dolores, Aline ».
2min plus tard, on est chez moi.
Même rituel, il faut pas faire de bruit jusqu’à ma chambre. Mais là c’est Aline. Elle se prend tous les fauteuils et ca fait un bruit pas possible.
On arrive dans ma chambre. Ptin c’est le bordel, j’étais en train de faire du tri. J’étais pas censé ramener quelqu’un moi.
Et là on reçoit sur la conversation de groupe des vocaux de Nina en pleure. Une fois qu’on était parti, elle a commencé son affaire avec Pedro. Et ben son host l’a cramé en train de baiser.
Vous lui dites qu’elle est pas en état et qu’elle verra demain.
Résultat du lendemain
A ce moment il doit être 3h du matin. Aline se change timidement, Avec une petite moue de timide. Vous voyez de quoi je parle. Je lui dis qu’elle peut aller à la salle de bain pour ça.
J’envois dans le même temps un message à Marie « je suis bien rentré »
Quelle merde je suis.
Elle revient avec son pyjama, on se couche.
Je fais mon rapprochement habituel : les chatouilles
Mais là c’est Aline. Dès qu’on la touche, elle bondit de 4m.
Je pense que c’est lié à sa timidé.
Bref c’est donc très difficile de faire qqch. J’arrive au bout de 20min à l’embrasser.
Puis elle se retourne d’un coup en mettant la couette sur elle et me dit « tu vas te foutre de moi…. ».
Je comprends pas trop puis je capte. Je lui réponds « C’est parce que tu ne l’as jamais fait ? »
« Oui… »
Je lui dis donc que je ne vois pas pourquoi je me foutrais d’elle. Au contraire c’est plutôt flatteur lui dis-je.
Elle me croit légèrement, et je lui demande pourquoi je me foutrais d’elle. Ca m’intrigue vraiment. Je découvre qu’à cause de sa timidité elle a toujours reçu des critiques vis-à-vis de cela. Qu’elle s’est déjà prise devant un groupe de personne entier « ta g*eule la pucelle ». Je constate alors que c’est une personne, bien dans sa tête, mais qui n’a pas confiance en elle.
Elle rajoute qu’Audrey, Nina et moi sont ses seuls vrais amis, et qu’on ne l’a jamais jugée sur cela.
Ca me rend triste pour elle.
je comprends pas qu’on se moque d’une personne comme ca.
Et quelle ambiance dans le lit.
Je lui dis que je peux me mettre à l’autre bout et la laisser tranquille. Elle acquiesce, et me fait un câlin.
S’ensuit ensuite… le plus long rapprochement que j’ai jamais vécu.
Difficile de l’embrasser avec la langue. Elle ne sait d’ailleurs pas faire. Ca fait des mini malaise
Difficile de la caresser, elle est très timide.
Je sens qu’elle a envie mais elle ne sait pas quoi faire. Des fois elle a des sauts d’humeur, se jette sur moi, me prends le visage avec ses mains et m’embrasse.
Difficile aussi d’enlever son soutif.
Il y a quand même qqch de mignon, je ressens toute la tendresse qu’elle a à donner.
Cela fait alors plus de 2h qu’on fait ca. C’est très très longs.
Je lui enlève sa culotte, elle me sort « mais tu vas pas faire ca… ».
Je m’arrête, puis elle me dit « si vas-y… »
Elle est ultra chatouilleuse de base, alors quand je descends doucement ma main, elle ne fait que sursauter. Je sens que c’est super étroit et tout fermé.
Elle me dit « Je sais pas quoi faire… » et je lui réponds de juste se laisser faire.
Au bout de … 3h, le jour commence à se lever et j’enfile le bout de plastique magique… et impossible de rentrer.
Ca la gêne beaucoup, mais je la rassure.
Je réessaye de la caresser, de la détendre. Je remets une capote. Et ce qui devait arriver arriva.
Je débande
Ca fait trois heures que je bande comme un taureau. L’alcool et la fatigue aidant, j’en peux plus.
Le karma.
Suite ?